-
L'enfant
L'enfant
Sous un voile blanc ses paupières étaient closes
Sous un vêtement ses deux mains palissaient
Sous un voile blanc ses joues teintées de rose
Et son doux visage ensembles pourrissaient
Couvertes d'argent ses lèvres de cachemire
Murmuraient Et que mon âme est sombre et sombre
Mais à la lumière naissante ni même la lyre
Ne l'éveillait hors de ses songes de pénombre
N'était-ce les cieux qui voilés la rassuraient
Éclairant son chemin en de lueurs éparses
Ses yeux à jamais rivés vers la roseraie
Perçaient le vide obscur afin d'atteindre Mars
La Mère de l'ombre souriait tendrement
Et ouvrait ses bras à l'enfant craintive
Elle songeait d'autant amoureusement
En lui offrant sa main d'une blancheur native
L'enfant, apaisée, quitta son lit mortuaire
Et son corps transparent effleura le linceul
L'étreignirent les ailes noires de la mère
Pour que jamais en le ciel elle ne reste seule.
-
Commentaires
je trouve tes poemes très bien continue comme sa