• L'enfant

    L'enfant
     


    Sous un voile blanc ses paupières étaient closes
    Sous un vêtement ses deux mains palissaient
    Sous un voile blanc ses joues teintées de rose
    Et son doux visage ensembles pourrissaient

    Couvertes d'argent ses lèvres de cachemire
    Murmuraient – Et que mon âme est sombre et sombre
    Mais à la lumière naissante ni même la lyre
    Ne l'éveillait hors de ses songes de pénombre

    N'était-ce les cieux qui voilés la rassuraient
    Éclairant son chemin en de lueurs éparses
    Ses yeux à jamais rivés vers la roseraie
    Perçaient le vide obscur afin d'atteindre Mars

    La Mère de l'ombre souriait tendrement
    Et ouvrait ses bras à l'enfant craintive
    Elle songeait d'autant amoureusement 
    En lui offrant sa main d'une blancheur native

    L'enfant, apaisée, quitta son lit mortuaire
    Et son corps transparent effleura le linceul
    L'étreignirent les ailes noires de la mère
    Pour que jamais en le ciel elle ne reste seule.

     
     
     
     

  • Commentaires

    1
    Samedi 21 Novembre 2009 à 19:39
    poeme
    je trouve tes poemes très bien continue comme sa
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